Lecture proposée: Deutéronome ch 6, v 4 à 9. "Écoute, Israël: L'Éternel, notre Dieu, est un seul Éternel. Et tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta force. Et ces paroles, que je te commande aujourd'hui, seront sur ton coeur. Tu les inculqueras à tes fils, et tu en parleras, quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras par le chemin, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras; et tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles te seront pour fronteau entre les yeux, et tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes."
Toute la qualité de la marche chrétienne dépend de la reconnaissance de l'autorité - et donc de l'inspiration - de la Bible.(Hébreux ch 4, v 12; 2 Timothée ch 3, 16-17; Jean ch 8, v 31-32).
1. La source de l'autorité de la bible.
L'autorité de la Bible procède de Celui dont elle émane, le Dieu trinitaire: Père, Fils et Saint-Esprit. Elle n'est pas un livre humain mais la Parole de Dieu (2 Thimothée ch 2, v 13) Elle est la vérité pour tous les hommes de tous les temps (Jean ch 17, v 17; Matthieu ch 24, v 35).
Dieu est à l'origine de toutes choses; il est souverain et exerce l'autorité (Romains ch 11, v 36; Actes ch 17, v 24)
Christ est au-dessus de tout nom (Ephésiens ch 1, v 20 et 21) il est Seigneur et Maître (Colossiens ch 2, v 10; Jean ch 13, v 13). Sa position lui confère une autorité absolue (Matthieu ch 28, v 18)
l'Esprit est souverain. Il a inspiré les écrivains sacrés (2 Pierre ch 1, v 21; Jean ch 16, v 13-15).
2. La reconnaissance de l'autorité de la bible.
La Bible est donc la règle suprême en matière de foi et de vie. Elle possède l'autorité absolue en elle-même, pour tous les hommes.
Pour l'incroyant, elle détermine le jugement (Jean ch 12, v 47-48; ch 5, v 45; Deutéronome ch 18, v 19).
Pour le croyant qui en reconnaît l'autorité par la foi et elle lui apporte le salut et constitue la norme de son comportement. (Jean ch 5, v 24; Psaumes ch 119, v 105) a) Par le peuple d'Israël
C'est la révélation de la volonté divine (Exode ch 24, v 4 et 7; 2 Rois ch 22, v 8 et 13; Néhémie ch 8, v 1 à 3, 5 et 6);
C'est la règle divine pour la foi et le comportement des croyants (Josué ch 1, v 8; 1 Rois ch 2, v 3).
Ces écrits devaient être connus (Deutéronome ch 31, v 9 à 13) et pratiqués (Deutéronome ch 27, v 26). Ils étaient crus (Zacharie ch 1, v 3 à 6; Daniel ch 9, v 2). b) Par Jésus-Christ, le fils de Dieu
Il citait fréquemment les Ecritures (Luc ch 4, v 16 à 21; Matthieu ch 21, v 42; ch 22, v 31; Luc ch 24, v 27 etc.)
Il répondait au diable par : "il est écrit..." (Matthieu ch 4, v 1 à 10; Deutéronome ch 8, v 3; ch 6, v 16 et 13).
Il opposait l'Ecriture aux traditions humaines (Matthieu v 15, v 3 à 6).
Il sanctionnait par avance les écrits du Nouveau Testament (Jean ch 14, v 26; ch 16, v 13 et 14).
Il affirmait que "I'Ecriture ne peut être anéantie". (Jean ch 10, v 35). c) Par l'Eglise primitive.
Les apôtres et les croyants de l'Eglise primitive reconnaissaient l'autorité de l'Ancien Testament (Actes ch 1, v 16; ch 4, v 25; ch 15, v 15 à 18) et établissent l'autorité du Nouveau Testament.
Les paroles d'Esaïe étaient considérées comme des ordres donnés par le Seigneur (Actes ch 13, v 47).
Paul établissait la doctrine chrétienne "d'après les Ecritures" (Actes ch 17v 2 et 3; ch 28, v 23; Galates ch 3, v 8; Romains ch 4, v 3).
C'est par les Ecritures que l'on contrôlait si l'enseignement apporté était exact (Actes ch 17, v 11). Les écrits des apôtres sont considérés comme "les autres Ecritures" (2 Pierre ch 3, v 15 et 16). Leur prédication, reçue comme parole de Dieu, (1 Thessaloniciens ch 2, v 13) ne devait pas être remise en question (Galate ch 1, v 8).
Les écrits des apôtres devaient être portés à la connaissance de tous les frères et des Eglises (1 Thessaloniciens ch 5, v 27; Colossiens ch 4, v 16). Paul dit que les prophètes du Nouveau Testament révèlent le mystère de Christ (Romains ch 16, v 26).
3. Les conséquences de l'autorité de la Bible pour le croyant.
Affirmer que la Bible est l'autorité suprême ne suffit pas. Son autorité est réellement reconnue lorsque ses affirmations sont mises en pratique et que la vie du croyant est conforme à ses exigences (Jacques ch 1, v 22 à 25; Ezéchiel ch 33, v 30 à 32). Il en découle alors la bénédiction comme on peut le voir, par exemple, dans la vie du roi Josias (2 Rois ch 22 v 8, v 10 et 11, v 13, v 19 et 20; ch 23, v 1 à 3 et 24; 2 Chroniques ch 34, v 33).